ISRAEL KIRZNER - 1930

L’économie est déséquilibre Figure emblématique de l’école « autrichienne », ce professeur à l’Université de New York a développé l’idée de son maître Mises : l’économie est déséquilibre. Alors que tous les néo-classiques se sont épuisés (en vain) à expliquer comment naissait lâ... Lire la suite
MILTON FRIEDMAN - 1912-2006

Le monétarisme de l’école de Chicago « L’anti-Keynes » : ainsi a-t-on qualifié Milton Friedman, bien que Keynes ait été contesté dès les années 1930 par l’école autrichienne. Mais les coups portés par Friedman seront d’autant plus mortels qu’ils viennent du sérail de l’Université de... Lire la suite
HAYEK - 1899-1992

La route de la servitude En décembre 1943 Hayek écrit à Londres un ouvrage qui porte ce titre. En 1945, ce livre lui vaudra la célébrité : une version résumée publiée par la Sélection du Reader’s Digest sera diffusée à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde entier. La raison du succè... Lire la suite
GARY BECKER - 1930

Voir la vie comme un économiste Ce thème de l’allocution prononcée lorsqu’il fut honoré du prix Nobel d’économie (1992) résume l’originalité de Gary Becker. A la différence de la plupart des néo-classiques de l’école de Chicago à laquelle il appartient, Gary Becker ne propose pas un modÃ... Lire la suite
JAMES BUCHANAN - 1919

Pourquoi la croissance de l’Etat ? Au début du 20ème siècle, Adolph Wagner avait formulé une « loi économique » : les dépenses publiques occupent une proportion croissante du produit national. Une nation plus civilisée appelle un Etat plus dispendieux. Mais l’explication de la loi par « la civ... Lire la suite
MISES - 1881-1973

Science économique, science du comportement Ludwig von Mises appartient à « l’école autrichienne d’économie » fondée par Carl Menger, dont il reprend les deux idées majeures : l’individualisme méthodologique (on ne peut comprendre l’économie qu’à partir des décisions prises par les ind... Lire la suite
SCHUMPETER - 1883-1950

Innovation et destruction créatrice C’est certainement au titre de sa théorie de l’innovation et de la destruction créatrice que Schumpeter est le plus connu. Il a le mérite de replacer au cœur de l’économie le personnage de l’entrepreneur, totalement oublié depuis Jean Baptiste Say. L’entre... Lire la suite
JOHN MAYNARD KEYNES - 1883-1946

Socialiste et macro-économiste Issu de Cambridge et élève d’Alfred Marshall, John Meynard Keynes emprunte aux marginalistes les concepts d’équilibre général et de courte période. Mais il appartient aussi à la Société Fabienne, qui regroupe les socialistes réformateurs anglais. A ce titre, il... Lire la suite
ALFRED MARSHALL - 1842-1924

Le père des néo-classiques Après la « révolution marginaliste » qui avait pris des allures fort différentes dans les œuvres de Jevons, Walras et Menger, il fallait sans doute le talent pédagogique d’Alfred Marshall pour proposer un schéma d’exposition simple des principes de la science économi... Lire la suite
CARL MENGER - 1840-1921

Le fondateur de l’école autrichienne Carl Menger est souvent associé à Stanley Jevons et Léon Walras comme l’un des piliers de la « révolution marginaliste » qui a fait rupture avec le classicisme anglais de Ricardo et Mill. Il est vrai qu’il cherche, comme ses contemporains, à rendre compte de... Lire la suite
LEON WALRAS - 1834-1910

L’économie mathématique Les études d’ingénieur de Léon Walras l’ont conduit à rêver d’une science économique qui serait plus rigoureuse, parce qu’elle utiliserait un langage mathématique. Comme Jevons, Walras utilise le principe du « calcul à la marge » pour expliquer la logique des cho... Lire la suite
JOHN STUART MILL - 1806-1873

Un Marx libéral ? Les principaux éléments de l’économie marxiste se trouvent chez John Stuart Mill, qui a ajouté aux erreurs de Ricardo et Malthus dont il prend la suite. Pourtant, il s’oppose avec véhémence au communisme (bien que se disant parfois socialiste) car il pense que les remèdes du col... Lire la suite
CHARLES FOURIER 1772-1837

Les sentiments, bases de la société Charles Fourier a inspiré Proudhon, mais Marx l’a méprisé. Marx l’économiste rejettera avec violence les « utopies » des Français, construites en ignorance totale des lois de l’économie. Il est vrai que Fourier part du principe qu’une société ne peut ê... Lire la suite
ADAM SMITH 1723-1790

L’échange base de la richesse des nations C’est le message essentiel de celui qui est considéré (avec Turgot) comme le père de la science économique. Le succès de la Révolution Industrielle anglaise vient de ce que l’organisation du travail en atelier et le machinisme ont permis de diviser le tr... Lire la suite
DAVID RICARDO 1772-1823

Contresens sur la valeur travail Adam Smith avait créé une ambiguïté en juxtaposant trois lectures de la valeur travail : travail incorporé, travail épargné, travail échangé. Ricardo va lever l’incertitude en choisissant la valeur du travail incorporé, malheureusement la mauvaise ! Pour Ricardo u... Lire la suite
FREDERIC BASTIAT 1801-1850

La modernité de Bastiat Les tout derniers développements de la science économique se trouvent entières dans l’œuvre de Bastiat : il a été précurseur de l’école du « public choice » (Buchanan), de l’analyse des institutions (Hayek), de la théorie des droits de propriété (Alchian, Demsetz)... Lire la suite
JEAN BAPTISTE SAY 1767-1832

Les produits s’échangent contre les produits Cette formule est aujourd’hui connue sous le nom de « loi de Say ». A la différence de Malthus, Jean Baptiste Say ne croit pas à la fatalité d’une crise générale et durable de surproduction. La loi de Say a en fait deux sens plus ou moins articulés... Lire la suite
KARL MARX 1818-1883

L’omniscience de Karl Marx Le succès de Karl Marx tient sans doute au fait qu’il donne une réponse complète (fût-elle fallacieuse) à tous les mystères de la vie des hommes en société. Il parcourt – superficiellement - toute la connaissance scientifique de son époque. Il a emprunté à Hegel le... Lire la suite
MALTHUS 1766-1834

La crise est inéluctable A la différence d’Adam Smith et Turgot qui pensaient que l’activité économique apporte le progrès en permanence, grâce à des adaptations permanentes voulues par le marché, Malthus estime que la crise est inéluctable dans un pays industrialisé. C’est ce que lui inspire... Lire la suite
PIERRE JOSEPH PROUDHON 1809-1865

La propriété c’est le vol « Il ne se dit pas en un siècle une formule aussi éblouissante. Je la tiens pour un trésor plus grand que toute la fortune des Rothschild ». C’est en ces termes et en toute humilité que Proudhon a commenté le slogan qu’il avait inventé, mais dont on sait maintenant q... Lire la suite
SAINT SIMON 1801-1850

Un nouveau monde de science et d’industrie Saint Simon « le dernier des gentilshommes et le premier des socialistes » (se définissait-il modestement) partage l’idée d’Auguste Comte : avec le XIXème siècle le monde est entré dans une ère scientifique. L’organisation sociale est encore décalé... Lire la suite
TURGOT 1727-1781

L’intérêt général, fruit des intérêts personnels Turgot partage sans doute avec Adam Smith la paternité de la science économique ; contemporains, les deux hommes n’ont cessé de correspondre et de s’influencer mutuellement. Puisque l’économie se ramène au jeu de l’échange, les divers act... Lire la suite