
En effet, selon lui, si l’Afrique s’engage dans une nouvelle voie de développement, elle devra impérativement avoir l’audace de s’attaquer aux fondamentaux et d’élaborer un cadre constitutionnel mettant fin à la vision restrictive de la « démocratie » tribale. La constitution devra encadrer les pouvoirs des dirigeants de manière à éviter les excès et dérives. « L’Etat qui ne doit plus seul engager le destin des peuples dans des contrats léonins sans leur libre consentement. » L’individu doit retrouver la place qui se doit au sein d’une démocratie libérale.
Également, le droit de propriété est au cœur des règles qu’il convient de préciser. Les populations africaines ont besoin de titres fonciers sur leurs terres pour notamment accéder plus facilement au crédit. En Afrique, dans le calcul de la richesse d’un pays, on ne tient même pas compte de la terre.
La liberté, la démocratie ne s’expriment pas seulement à travers un bulletin de vote mais à travers des institutions solides et stables. La voie de l’enrichissement de l’Afrique passe par le droit de propriété, le libre échange et un cadre constitutionnel adapté