
En Afrique, lorsque l’on parle de liberté, on pense immédiatement à la liberté politique. Pourtant, les expériences africaines montrent que le multipartisme et les élections ne suffisent pas. La crise que vit actuellement la Côte d’Ivoire en est une illustration flagrante. Malgré la démocratisation, les Etats accusent des insuffisances au niveau de la santé, de l’éducation, des infrastructures, de la justice etc. Au point que l’on entend de plus en plus d’intellectuels, fondant toute leur réflexion à partir des libertés politiques, affirmer que la démocratie n’est pas adaptée à l’Afrique
C’est en commençant par la liberté économique que l’on pourra espérer avancer vers une démocratie plus consistante. En effet, la liberté économique est au commencement. Il faut libérer les populations, libérer les énergies en diminuant le rôle des Etats trop envahissants. Cette liberté économique va améliorer la liberté politique et la cohésion sociale. On ne peut plus se limiter à voter pour un homme parce que l’on est du même groupe ethnique. Le vote devrait dépendre de la capacité du candidat à préserver au mieux la propriété et les libertés qui permettront à chacun de prospérer.
La liberté économique et le progrès : l'exemple de l'Ile Maurice.
Rares sont les pays d’Afrique qui peuvent déjà prétendre servir de "modèle". Pourtant, l’Ile Maurice attire toutes les attentions si l’on observe sa progression au cours des dernières années. Quels sont les clefs du décollage ? Eric Ng Ping Cheun, directeur de PluriConseil à Maurice, et Jean-François Minardi de l' Institut Fraser au Canada tentent de répondre en mettant en évidence le rôle central que la liberté économique a pu jouer sur cette voie de progrès. Un exemple qui peut inspirer les pays d'Afrique.
Cette analyse est publiée en collaboration avec www.UnMondeLibre.org
Lire l'article