L’entreprise est-elle autre chose qu’une recherche permanente de profit ? Est-elle un prédateur pour les individus ? Voici, sommairement, les deux grands axes de la conférence présentée. Après avoir posé le cadre intellectuel du propos (définition de l’éthique économique, lecture dans le temps de ses définitions) le conférencier a considéré qu’il fallait débuter son propos par une lecture des images habituelles véhiculées par les détracteurs de l’entreprise (l’entreprise serait un prédateur, voire un ennemi de l’économie). Puis il a démontré comment la recherche du profit est à la base de la vie d’une entreprise mais aussi comment elle permet d’affirmer la nécessité morale de l’entreprenariat : en créant de la richesse, l’entrepreneur, et l’entreprise, démarrent une formidable « redistribution » des richesses, non par la mendicité ou les divers systèmes d’aides, mais par l’achat, digne et équitable, des matières premières, la rémunération de ses salariés, de ses prestataires extérieurs de service. Puis à l’intervenant d’inviter les jeunes à se demander si, finalement, il ne faudrait pas repenser le modèle de société autour d’une idée : comparer, en permanence, qui de l’Etat, ou des sociétés privées, propose le meilleur service, au meilleur prix, et choisir en fonction à qui confier ces activités, dans l’intérêt permanent des populations concernées.
Présentation de la conférence
Ecouter la conférence complète de Nicolas Madelénat di Florio
